“Gone Home is the greatest video game love story ever told.”
The New York Times
“I never expected to see myself — or such a strong reflection of myself and my own life — in a video game.”
10/10 – Polygon
“Epic, personal and revelatory.”
5/5 – Giant Bomb
Voila ce qu'on peut lire sur la page steam de Gone Home, en plus d'un joli 80% de review positive sur près de 9000 review.
Et puis le jeu a aussi un score de 86/100 sur Metacritic ce qui en fait, à priori, un bon jeu.
L'ayant eu en jeu bonus lors du dernier humble bundle que j'avais acheté principalement pour Prison Architect et Hammerwatch, j'me suis tant qu'à faire... testons, mes bons !
Il va être assez dur de parler de ce... jeu... sans spoiler l'histoire je vais tacher de faire de mon mieux.
Le pitch :
On incarne une jeune fille qui revient chez elle après un voyage d'une année en Europe.
Pendant cette année là, sa famille (papa, maman et petite sœur) a déménagée dans un graaaaaaaaaaande maison un peu glauque.
Après un an d’absence où on s’attend à retrouver sa famille, la maison est complètement vide... TINTINTINTIIIIIIIIIIIIN
Sur ces fausses allures d'horror game, le jeu vous propose de visiter cette grand maison pour partir à la recherche d'indices sur ce qu'il est arrivé à votre famille.
Les principales mécaniques du jeu sont : ouvrir des portes, allumer des lumières, ouvrir des tiroirs pour y trouver moult tickets de caisse, ouvrir d'autres portes, trouver des cassettes audio pour y écouter des musiques punk très 90's.
Ah oui, j'oubliais... L'histoire se passe en 1995.
Donc forcément on va y retrouver tout un tas de référence à ces années là : x-files, beverly hills, les pins (prononcer pi-ns et pas pains), des posters avec des couleurs flashy, des images psychédéliques où on est sensé voir des formes en 3D, des téléviseurs cathodiques, des cassettes video, etc...
Le jeu joue sur la corde sensible de la nostalgie. Du coup le joueur un peu trop jeune ne verra pas le "fun" de voir tous ces pins un peu partout et trouvera la maison quand même super bordélique (ce qui est aussi le cas lorsqu'on est assez vieux pour comprendre les références... y'en a tellement partout, c'est ridicule).
Donc oui, les mécaniques de jeu, reprenons :
Naaan j'plaisante, y'a pas de mécanique de jeu en fait.
Ah et l'écran principal avec le look sympa ? oui ben vous oubliez, le reste du jeu se veut photo réaliste sans aucune vraie direction artistique. C'est correct, mais ça manque de parti pris graphique, alors que l'écran titre donnait limite envie :
Dans ce jeu on suit donc une histoire qui se développe au fur et à mesure qu'on trouve les fameux indices.
Pour nous pousser à fouiller un maximum, les pièces sont bourrées d'objets interactifs qui ne servent à rien.
Ca serait mal poli de partir sans tirer la chasse...Ah, si une mécanique de jeu importante ! L'inspection : On peut prendre un objet et le faire tourner devant soit pour l'inspecter.
Mmmm du papier toilette avec une photo de bébé dessus... Qu'est ce que ça peut bien vouloir dire...Le jeu dure 2 heures (peut être 3 si on essaie de trouver un sens à toutes ces bibles dans une seule maison, et toutes ces canettes de soda vides laissées n'importe où).
L'histoire principale est agrémentée de petites histoires à trouver si on fouine bien, et c'est tout.
Voila ce que nous propose "The full bright compagny" (la boite de dev) pour la modique somme de ... *roulement de tambour*
19,99€
...
Moi j'appelle ça une arnaque.
D'abord c'est pas un jeu video. C'est aussi distrayant qu'un film pas trop mauvais (mais trop bon non plus hein, ça reste très stéréotypé) et pas plus.
D'ailleurs ça dure autant qu'un film un peu longuet.
La seule bonne idée du film c'est la progression mise en place pour pas aller trop vite à la fin en loupant les indices les plus intéressants.
Les reviews affichées sur la page steam passe un peu pour de la branlette à mes yeux... Bon. J'dois être un hater sexiste, insensible et conformiste.
Forcément après 2h de cliquage de portes bibi il fait la gueule.
Sujet: Gone Home 
